La grande vague de Pearl Buck
à 10h50
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Sur le versant d’une montagne, au Japon, il y avait une ferme où habitait un jeune garçon. Au-dessus de tous les champs se dressait la maison où vivait Kino. Il était content d’habiter aussi haut et de pouvoir contempler le vaste océan bleu au pied de la montagne.
Son meilleur ami, Jiya habitait la dernière maison de la rangée sur la plage, et cette maison n’avait pas de fenêtre donnant sur la mer.
Les jours où les cieux étaient clairs et les vents modérés, l’océan s’étendait si bleu et si calme qu’il était difficile de croire qu’il pouvait être irrité et cruel.
Et cependant, un jour, ce fut la terre qui provoqua la grande vague.
Interprète(s) : Gille Crépin, Maud Thibault
Musicien : Aurélien Mouzac
A l’orée du monde d’après le texte de France Gros-Basile à 12h20
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Raymonde Larcheval, 88 ans, a été placée par son fils dans une maison de retraite. Jadis professeur de mathématiques, elle affectionne la poésie. Non, elle ne va pas rester au milieu de tous ces radoteurs; elle a même des projets de voyage ! Raymonde est une femme libre qui tient à le rester. Mais peu à peu, le temps fait son oeuvre : ses souvenirs se brouillent et son corps tout entier s’effrite. Elle tente de résister et nous entraîne au fil de son imaginaire sensible et émouvant avec un sens de l’autodérision décapant.
Metteur en scène : Gille Crépin
Interprète(s) : Maud Thibault
Musicien : Aurélien Mouzac
Création lumière : Catherine Reverseau
Intimes Galaxies (2019)
à 14h15
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Un poète funambule accompagné par deux rois du groove et du swing.
De la douceur, du rythme, des couleurs…et attention, attention…un slalom entre slam, musique et chanson !
Interprète(s) :
Corentin BERTHONNEAU (guitare, choeurs), Matthieu, dit « DIZZYLEZ » (guitare, voix), Pierre-François MAURIN (contrebasse)
Les Recluses (Le Rinchiuse)
De Elide La Vecchia à 16h
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Nina.
Un prénom facile à prononcer à la place du nom particulier d’origine. Trois actrices interprètent le même personnage de Nina en travaillant sur une représentation à plusieurs voix, en échangeant, en entremêlant, en chevauchant leurs voix dans une partition de musique s’interrompant à maintes reprises pour revenir à la réalité. Nina devient le paradigme de la condition d’aliénation et de solitude de la vie qui emprisonne l’être humain en cas de conditions extrêmes. En parcourant de façon plus approfondie le texte, l’on comprend que le vrai sujet es en fait la beauté en tant que droit réservé à tout être humain.
Douées d’un élan vital particulièrement vigoureux, les actrices expriment avec rage et violence -souvent à peine contenues- les soucis des auxiliaires de vies. Quand elles s’arrêtent pour regarder une petite particule de poussière qui danse dans la lumière émanée par une fenêtre entrouverte, tout devient rare et les mouvements acquièrent une autre qualité: la grâce.
Il s’agit du voyage de l’âme qui découvre la splendeur, même dans un lieu clos et asphyxiant comme la maison où cette beauté est enfermée avec une vieille femme. Seule et abandonnée à son destin, Nina parvient à trouver la force de revendiquer ses droits.
Un travail minutieux sur le texte n’a pu être réalisé qu’à travers une confrontation continue et régulière entre son auteur, le metteur en scène et les actrices.
L’improvisation a également joué son rôle.
Le texte examine de très près la vie des auxiliaires de vies 24 heures sur 24. Ces femmes sont désormais de plus en plus présentes dans nos foyers: elles continuent leur travail sans qu’aucun droit ni individuel, ni professionnel ne soit reconnu sur le marché de l’emploi.
Metteur en scène : Tiziana Bergamaschi
Interprète(s) : Mayil Georgi Nieto, Kalua Rodriguez, Ilenia Veronica Raimo
Traducteur : Sybille Orlandi, Chiara Lusetti
Import Export,
récit d’un voyage en Inde
à 17h50
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Sur le chemin des racines, de la Provence au Rajasthan, de Marseille à Jaipur, les conteneurs marqués « Made in France » croisent ceux estampillés «Made in India ». Sur les ports de l’enfance, malles de souvenirs, douane intemporelle, histoire familiale, cargaison émotionnelle chargée et déchargée… bref, deux pays à rassembler dans un territoire intérieur. Un spectacle coloré et intimiste, entre humour et émotion, un voyage au bout du monde comme au fond de soi, un récit théâtral qui vous transportera en Inde plus facilement qu’un avion, et sans décalage horaire.
Succès Off 2018 !
Recommandé par Télérama ( TT ) en 2019 : « Marien Guillé est la plus belle surprise de l’été dernier ».
Interprète(s) : Marien Guillé
Chargée de communication : Floraine Carlot
Une petite robe de fête
de Christian Bobin à 19h30
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
L’enfance, l’amour, la joie, sont au centre du livre qui est aussi un hymne à la lecture. Notre regard sur le monde en ressort différent.
Les photographies en noir et blanc de Serge Dangleterre appuient cette transformation de leur présence discrète.
Christian Bobin est comme un gardien de phare qui nous rappellerait avec une souriante ténacité que la vie est poésie.
Gille Crépin a obtenu le PRIX DU OFF 2016 avec un spectacle à partir d’autres textes de Christian Bobin : Éloge du rien / La vie passante.
Metteur en scène : Serge Dangleterre
Interprète(s) : Gille Crépin
Scénographie, costume et montage photos : Kham-Lhane Phu
Photographies : Serge Dangleterre
Piaf Frehel Damia et moi
à 21h20
du 5 au 24 juillet
relâches les 11 et 18 juillet
Seule en scène, Livane, revisite l’univers des trois chanteuses déclinant l’amour, la passion, la décadence. Nous découvrons par bribes leurs points communs, leur histoire. Livane, avec humour et malice, tisse un fil entre nous et ces trois femmes, nous révélant des secrets oubliés, des enfances cabossées, des anecdotes historiques. Elle nous fait part de son ressenti, sa réflexion, sa fantaisie…
Livane allie ses talents de comédienne et de chanteuse, voyageant de l’un à l’autre comme de l’entre-deux-guerres à nos jours, de Piaf à Frehel, de Damia à elle-même.
PRESSE:
VAUCLUSE MATIN: Déjantée, allumée, pourquoi pas les deux à la fois, l’artiste dépoussière le répertoire des trois chanteuses populaires. Si la vie de ces femmes a été émaillée de tragédie, d’amour, de trahison, de drogue, Livane apporte sa touche personnelle, celle de l’humour.
LA REVUE DU SPECTACLE: Avec une féminité simple et assumée, Livane remet en lumière un trio de femmes épatantes. Un Seule-en-scène qui réveille en nous une soif de chaleur humaine. Livane Revel chante mais c’est aussi une excellente comédienne qui entre les morceaux aiguise une belle interaction.
MIDI LIBRE: Livane livre un spectacle délicieux avec un petit côté déjanté. Elle communique sa légèreté, son grain de folie, sa joie de vivre, son espièglerie, son amour de l’amour et ses mots pour le dire »
LES AMIS DE LA CHANSON FRANÇAISE:« Livane redonne corps et esprits à toutes ces belles personnes. Tout chez elle est attachant »